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Volume B : en produire… ou pas ?

Supplément. Depuis la mise en place des contrats et la libéralisation des marchés laitiers, de nombreux producteurs s’interrogent sur l’intérêt de produire du lait supplémentaire au prix B.

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Le volume de lait A est payé au prix du marché contractualisé entre le producteur et sa coopérative laitière. Le volume B est plutôt destiné à la fabrication de produits de base (poudre, beurre). Il est donc soumis à la forte volatilité subie par ce type de produits sur les marchés mondiaux. Pour les éleveurs concernés, il n’y a plus un prix mais des prix du lait…. Des volumes différents pour un même produit avec des arbitrages à faire. Faut-il le produire ou non, quand, à quel prix, etc. ?

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Il faut faire avec l’existant en matière de structure, c’est un préalable. Connaître quel litrage permet de saturer son potentiel d’exploitation est impératif. Aurai-je assez de places pour accueillir éventuellement des vaches en plus ? Mon plan d’épandage sera-t-il suffisant ? Aurai-je suffisamment de temps à consacrer à ce supplément de travail ? Tels sont les types de questions à se poser avant de se lancer dans ce projet.

Pour prendre la décision de produire ou non la référence supplémentaire, il faut donc avant tout mesurer le coût marginal de ce produit. Le coût marginal, c’est en fait le coût direct lié à la production du lait supplémentaire. Des animaux, des intrants vont être nécessaires pour atteindre l’objectif fixé.

Pour y répondre, analysons le cas de M. Lelait qui, à partir des données de son exploitation, souhaite évaluer l’intérêt économique de la réalisation du volume B.

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